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Ces systèmes sont tous de véritables UNIX, ils sont les descendants directs de BSD 4.4. Ces OS sont connus pour être très stable et très rapide. Tout comme Linux, ils sont disponibles gratuitement.

Simplicité d'utilisation

Ces systèmes sont les moins simples d'utilisation du comparatif. Contrairement à Linux, vous n'avez pas de format RPM permettant de manipuler facilement les archives. xBSD possède les mêmes interfaces graphiques que Linux (KDE, Window Maker, etc...). Cependant, il faudra les installer vous même, mise à part twn qui est livré en standard (mais il est pas terrible...). Le shell par défaut est csh qui ne brille pas par sa facilité d'utilisation par rapport au bash.

Le système

Ces systèmes sont bien sûr multitâches et multi-utilisateurs mais aussi multithreading. Ces systèmes sont compatibles avec les logiciels Linux moyennant parfois une recompilation du noyau.

Quelles sont les différences par rapport à Linux ?

Avant tout, xBSD est le descendant direct de 4.4BSD Lite et est donc un UNIX pur et dur. Contrairement à Linux qui est très modulable et possède de multiples distributions, une version de xBSD représente un seul et même produit avec une même version du noyau et de ses logiciels (comme Windows). Ainsi tout le monde a exactement le même OS, ce qui facilite la maintenance et la documentation du système. La distribution standard (et unique) est très rudimentaire et n'est livrée qu'avec le strict minimum alors que les distributions Linux nous ont habitués à de nombreux logiciels supplémentaires. FreeBSD propose cependant la Ports Collection qui représente une logithèque impressionnante de logiciels. La grosse différence entre Linux et xBSD est le noyau qui représente le cœur du système. C'est le seul élément communicant directement avec le matériel. Celui de xBSD supporte moins de fonctions que Linux mais est plus stable et plus performant. Malgré sa stabilité et ses performances légèrement supérieures à Linux, il est également plus compliqué d'utilisation et ne semble destiné qu'à un public professionnel ou à des utilisateurs très rigoureux. Ainsi un ancien utilisateur de Linux aura l'impression de retrouver en xBSD une ancienne distribution de Linux. Mais les systèmes xBSD leurs apporteront peut-être aussi une très bonne impression de stabilité.

Quels sont les différences entre FreeBSD, OpenBSD et NetBSD ?

Les systèmes sont très proches les uns des autres mais possèdent néanmoins quelques particularités. NetBSD supporte de très nombreuses plates-formes. OpenBSD est très proche de NetBSD. Il a d'ailleurs été conçu par des anciens développeurs de NetBSD après le départ houleux d'une partie de son équipe. FreeBSD a initialement été prévu pour ne fonctionner qu'avec des processeurs Intel x86. Il est le plus simple d'utilisation des trois et se veut notamment le concurrent direct de Linux en faisant appel de façon active aux developpeurs indépendants. FreeBSD et maintenant NetBSD et OpenBSD possèdent une "Ports Collection", un pack logiciel très complet et recouvrant de nombreux domaines. L'installation de FreeBSD est plus simple (proche de celle d'une distribution Slackware Linux) que celle de Net et OpenBSD.

Avantages de xBSD

Inconvénients de xBSD

Dernières versions


3.4 (12/1999) pour FreeBSD

2.6 (12/1999) pour OpenBSD

1.4.1 (11/1999) pour NetBSD

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Historique

FreeBSD est né en 1993 à la suite des problèmes qu'avaient rencontrés les personnes s'occupant du Patchkit de 386BSD avec l'auteur de celui-ci, Bill Jolitz. Plutôt que de continuer à supporter la future 0.2 dont la date de sortie n'était pas connue, ils décidèrent de constituer leur propre groupe.

Le but de ce regroupement était de créer une plate-forme stable sur architecture Intel. De son côté, l'équipe NetBSD s'était fixée pour objectif principal de faire tourner leur version sur le plus d'architectures possibles (HP300, Mac, PC532, Vax, Sun3, Sun4, Alpha à ce jour).

FreeBSD 1.1.5.1 est la dernière version, sortie en mai 1994, de FreeBSD basée sur le code Net2 BSD. En raison de différends légaux entre l'université de Berkeley et ATT, certaines parties des sources du kernel Net2 ne pouvaient plus être diffusées. FreeBSD 1.1.5.1 n'est donc plus disponible sur les sites ftp officiels depuis fin juillet 1994.

La version 2.1

Après les déboires avec USL et les accords passés avec ceux-ci interdisant la diffusion de versions des BSD dérivées la bande Net/2 de Berkeley, le groupe FreeBSD récupère la bande 4.4BSD-lite (qui ne contient pas de code USL) et réincorpore toutes les modifications des versions 1.x au code 4.4BSD.

Pressés par le temps (Walnut Creek ne pouvant plus vendre les CD de 1.1.5), ils intègrent rapidement leurs améliorations et sortent la version 2.0 en novembre 1994.

Cette version, sortie un peu trop vite, a été peu après suivie de la 2.0.5 puis de la 2.1-RELEASE, à ce jour la dernière officielle.

Les améliorations notables de 4.4BSD sont un code TCP/IP remis à jour, une nouvelle gestion de mémoire virtuelle de nouveaux types de systèmes de gestion de fichiers (LFS -- Log File System -- portal, null, union, etc.), et surtout l'émulation de binaires au format iBCS2 et Linux a.out.

Liste des changements par rapport aux 1.1.* et 2.0

... et de nombreuses autres améliorations trop longues à citer !

La future 2.2

La 2.2, dont la date de sortie n'est toujours pas prévue, promet de nombreuses améliorations. Entre autres, il est prévu ou en cours de réalisation:

La majeure partie de la documentation est sous la forme SGML utilisant la DTD Linuxdoc (comme le Documentation Project de Linux). Un Handbook de plus de 300 pages est déjà disponible, assorti d'une FAQ couvrant les principaux points.

Configuration nécessaire

N'importe quelle machine à base de processeur Intel 386 ou supérieur (486, Pentium, P6) ou compatible et architecture ISA est en mesure de supporter FreeBSD. Des expériences utilisateurs ont montré qu'il est tout à fait possible de le faire tourner dans 4 Mo ou 8 Mo de RAM, et les performances sont optimales avec 16 Mo ou plus. Des configurations sans disque dur, munie d'un simple lecteur de disquette peuvent servir de routeur à moyen débit, comme cela c'est déjà vu faire. Tous les contrôleurs IDE et compatibles sont reconnus, ainsi que la quasi-totalité des contrôleurs SCSI disponibles sur le marché. De même pour les cartes VGA, pour lesquelles XFree86 fournit les serveurs correspondants.

Applications et environnement de développement

L'installation standard comporte tous les utilitaires système Unix de base, et il est extrêmement facile, grâce au système de packages, de rajouter ce que l'on désire.

Le développeur trouvera GCC (C et C++), gdb, lex, yacc, et tout les outils nécessaire au développement.

Pour l'édition et la documentation, on trouve groff, ghostscript (un interpréteur PostScript niveau 2 complet) ainsi que TeX et LaTeX.

Pour les amateurs de calcul scientifique, Fortran 77 est fourni -- et avec l'émulation binaire Linux et SCO, de nombreux outils tels Matematica ou MatLab sont directement utilisables.

L'utilisation en réseau n'est pas oubliée, dans la bonne tradition BSD: les utilitaires IP Berkeley habituels sont bien sûr là (ftp, telnet, rlogin, ping, sendmail 8...) ainsi que d'autres utilitaires moins courants: BIND (named), network time protocol (xntp), traceroute...

UUCP (GNU Taylor 1.06) est fourni, pour effectuer des transferts différés sur Usenet.

X11 (XFree86 3.1.2 / X11R6) s'installe sans effort.

Le système est fourni avec la totalité de ses sources, dont l'utilité n'est plus à démontrer. Tous les trous de sécurité connus sont corrigés dès qu'ils sont rendus publics, ce dont ne peuvent pas toujours se vanter les vendeurs d'Unix commerciaux.

Reste bien sûr la quantité innombrables d'utilitaires Unix disponibles en sources, l'installation desquels se résume le plus souvent à un "make; make install".

Si vous avez peur de vous ennuyer, rassurez-vous : vous pouvez jouer à Doom I et II, Abuse, Quake, ainsi que de nombreux autres jeux dont des portages existent sur FreeBSD ou Linux.

Utilisations

Les applications sont illimitées: il est possible de tout réaliser, que cela soit:

Configuration de la machine

P6 à 150 MHz

72 Go de disque

512 Mo de RAM

accès à 100 MBps

Ceci autorise la connexion simultanée de 1250 utilisateurs !

De manière plus générale, des entreprises comme des associations peuvent utiliser FreeBSD pour réaliser des serveurs à hautement performants et stables.

Les associations Frmug et FDN fournissent sans but lucratif les news Usenet et le mail à leurs adhérents. Depuis fin 1994, elles utilisent pour cela de simples PC 486 sous FreeBSD 1.1.5.1 dans son installation standard, sur lesquels tournent les utilitaires de traitement des news (INN notamment).

Pour donner une idée de la fiabilité du système, ces machines restent allumées en permanence et reçoivent 80.000 articles de news par jour (la machine FDN est directement connectée à Internet et redistribue ses news vers trois stations NeXT esclaves et autant de machines extérieures).

Une configuration réalisée spécialement pour une école, basée sur un 486/33, assure les fonctions suivantes:

En utilisation personnelle, l'installation des nombreux packages disponibles gratuitement sur Internet ne pose aucun problème et permet de composer facilement un système à son goût.

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Fin 1996, (alors que les versions 1.3.xx sortaient avec un rythme effréné), on entendait parler d'une nouvelle version de Linux, à priori 1.4, avec le support du SMP (Symetrical Multi Processors) mais tout cela restait bien vague. Soudain sort la version 2.0.0, un changement de version majeur !

En plus d'apporter de nombreuses corrections structurelles (les modules) et la suppression de nom moins nombreux bug des version 1.2.x, Linux 2.0 est plus stable, plus rapide, plus sûr que son ainé.

Voici une liste non-exhaustive des nombreuses améliorations de Linux 2.0.x :

Certaines parties du noyau peuvent maintenant être chargées pendant l’exécution de ce dernier, ce sont les modules. On peut utiliser des commandes pour charger/décharger un module de la mémoire. Certains modules peuvent être chargés automatiquement si le système en a besoin, pour les modules PPP/SLIP par exemple.

Les applets ou applications JAVA sont désormais considérées comme des applications "normales" pour Linux, on peut les lancer, les "killer", etc.

Support des quotas utilisateurs, comme sur Solaris. Reconnaissance des partitions Fat et Fat32.